Cinq jours dans les montagnes de Slovénie20 min read
La Slovénie. Un petit pays de 20 000 km², coincé entre l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie. Une région traversée d’Est en Ouest par les Alpes, surnommée la Suisse des Balkans en raison de son relief. Un territoire quadrillé de sentiers aménagés et balisés. Bref, une terre d’élection pour les randonneurs.
Très bien. Nous serons deux pour entreprendre ce voyage. Rendez-vous est pris mi-septembre, où nous espérons échapper aux flots de touristes. Après deux mois de confinement et des semaines de restrictions au voyage, nos pieds nous démangent. Le choix le plus ardu ? Les parcours de randonnée à sélectionner parmi les 10 000 km de sentiers qui s’offrent à nous – du moins selon l’office du tourisme du pays.
Après pas mal de recherches sur le web, de discussions argumentées et contre argumentées, voici les 3 parcours finalement élus. Trois parcours dans les montagnes slovènes sur lesquels nous nous sommes aventurés pendant 5 jours.
Bilan de ce séjour : un énorme coup de cœur pour ce petit pays, à moins de 2h de vol de Paris, pourtant presque inconnu des touristes français.
A la conquête d’un refuge insolite et magnifique : le Bivak pod Skuto
Au cours de nos recherches, nous étions tombés sur les photos d’un lieu qui avait attisé notre curiosité : le Bivak pod Skuto, classé parmi les cabanes / refuges les plus insolites du pays. Avec ses plus de 1 300 mètres de dénivelés positifs, cet itinéraire promettait d’être une intense prise de contact avec le pays !
Après quelques hésitations nous laissons la voiture près d’un petit parking improvisé, à une centaine de mètres du monte-charge qui alimente le refuge Cojzona Koca sur le chemin du parcours. Il nous économise surtout quelques kilomètres de marche en forêt.
Immédiatement, l’ascension commence. Nous grimpons dans les bois, au milieu des ormes. Pas l’ombre d’un doute sur la voie à suivre : le tracé que forment les balises rouges et blanches est clair. Quelques randonneurs dégringolent le chemin, en sens inverse. Devant leur faible équipement nous imaginons d’invétérés aficionados des levers de soleil.
Sur notre parcours, les mélèzes succèdent aux arbres feuillus. La végétation se raréfie alors que l’on gagne en altitude. A découvert, une dernière montée abrupte dans le pierrier avant d’arriver au refuge de Cojzona Koca. Niché au creux d’un col, celui-ci surplombe deux vallées. Imposant face à ce paysage, le lieu est aussi un point d’alimentation en eau sur lequel nous nous gardons de faire l’impasse. La montée dans la chaleur a entamé nos réserves en eau. Il est près de 11h, sur les tables qui s’étalent autour du refuge, quelques randonneurs ont commandés des bières pour contempler la vue.
Sur la voie d’accès au Mont Skuta, le refuge-bivouac Pavle Kemperle
Nous prenons la direction du Mont Skuta, annoncé sur les panneaux à 3h de marche. Le chemin bifurque rapidement laissant de côté le Mont Grintovec qui se dessine à l’horizon avec ses 2 558 mètres de hauteur. Autour de nous, le paysage est pelé, formé de claires roches calcaires et d’herbes rases.
C’est sur cette voie d’accès au Skuta (également face Est du Grintovec) que se trouve le refuge-bivouac Pavle Kemperle, baptisé ainsi en hommage à un alpiniste slovénien, et signé par l’architecte et alpiniste Miha Kajzeli en 2009. Il a pris la place de l’ancien abri ancré depuis 1973 dans le rude paysage rocheux. Au loin, il forme une étroite brique sombre fiché sur la montagne. Nous l’atteignons à l’heure du déjeuner. Le site est désert.
Sitôt le seuil de l’abri franchi, la chaleur qui règne à l’intérieur nous saisit. Pas étonnant : pour prévenir les baisses de température à la nuit tombée, le refuge est recouvert d’une enveloppe d’aluminium, les murs intérieurs de panneaux de bois. Une lourde échelle métallique dessert les deux étages qui composent cette cabane, ouverte en permanence. A chaque niveau de fins matelas bleus délimitent l’emplacement des couchettes. Tout est prévu pour l’accueil – spartiate – de 8 personnes. Et parce que la montagne est au cœur de ce projet, dans l’angle de larges fenêtres trouent les murs. Immersion intacte dans le paysage. Dehors, des filins assurent le maintien de cet étrange monolithe.
Nous continuons notre progression d’une balise à l’autre. En ce mitan de septembre, les marcheurs sont peu nombreux. Nous ne rencontrons que quelques duos ou trios épars. Les animaux sont presque plus fréquents. Au détour du chemin, un groupe de bouquetins, peu craintifs, nous guettent du coin de l’œil alors que nous passons à quelques mètres d’eux.
Le sentier est partiellement plat. Fini les grands dénivelés du matin. Pour autant, il ne faudrait pas confondre cette randonnée avec une promenade de santé : le Bivak pod Skuto se mérite ! Je suis désagréablement surprise lorsque je comprends que notre cheminement nous engage le long d’une paroi abrupte, avec pour seul garant contre les chutes, un câble métallique fiché dans la roche. En fait l’espace d’un instant, je me demande même si je ne vais pas demander à rebrousser chemin. Mais attrapée à deux mains, la ligne de vie se révèle solide et les prises pour les pieds, stables. En fait, le passage est plus impressionnant que véritablement dangereux. Sans baudrier, cordes, ni dégaines, la progression se poursuit sans encombres lors des différents passages aériens.
Une chape de brume grappille peu à peu le paysage, absorbe les sommets, avant de soudain se déchirer à la faveur d’un coup de vent pour quelques minutes. Le temps se gâte.
L’Alpine shelter, un refuge dessiné pour se fondre dans la nature alentour au confort spartiate
Et puis, au détour d’une nouvelle épaule dans la montagne, notre périple prend fin. Nous sommes arrivés au Bivak pod Skuto, aussi dit l’Alpine shelter. Nous quittons le sentier de randonnée pour couvrir la centaine de mètres en dénivelé négatif qui nous sépare de cette cabane gris-argent, au toit hérissé. Dessinée en 2015 par le cabinet d’architectes slovènes OFIS et élaborée en collaboration avec des étudiants de Harvard, elle est conçue pour se fondre dans la nature alentour et recouverte de lattes de fibrobéton. Son installation a demandé un peu d’adresse : les trois modules qui la composent ont été déposés en hélicoptère et assemblés sur place, sur le flanc de la montagne Skuta à 2 045 mètre de hauteur. On imagine le joyeux ballet aérien auquel elle a donné lieu.
A cette heure du jour, la lumière ricoche contre les larges baies vitrées de l’abri. Quelques dizaines de pas plus avant, la roche s’abîme dans un gouffre, pour l’instant rendu imperceptible dans la brume. Une deuxième baie vitrée couvre la face avant du refuge, vers cet à-pic.
A l’intérieur, la même chaleur qui nous avait surpris dans la précédente cabane. Il fera bon cette nuit. Et nous qui craignions d’avoir froid dans cet abri dépourvu de chauffage !
Un autre duo nous a précédés sur les lieux. Surprise : ce sont aussi des Français ! Nous nous répartissons les emplacements pour dormir. Ici pas de véritable étage, mais une large couchette superposée contre la baie vitrée qui fait face à la montagne. Plus tard dans la soirée nous serons rejoints par un couple de Slovènes, venus également profiter des derniers rayons du soleil dans ce lieu insolite. Il n’a pas menti à sa réputation : la cabane est prisée, même hors week-end et vacances scolaires. Mieux vaut donc ne pas lambiner en journée pour y déposer son sac. Au total, jusqu’à 9 personnes pourraient y être accueillies, en se serrant un peu… dans ses 12 mètres carrés et en faisant fi du confort. Ici pas de douches ou de toilettes évidement. Pour y séjourner mieux vaut aussi être un peu prévoyant et tout emporter avec soi. Beaucoup d’eau, par exemple. Car au-delà du refuge croisé en fin de matinée, Cojzona Koca, il n’existe aucun autre moyen de s’approvisionner. Pas même un petit ruisseau. Niet.
Ce soir-là, le dîner, frugal, sera composé de plats lyophilisés dégustés… face à la montagne dans le soleil couchant. Un moment de grâce qui ne se reproduira pas le lendemain matin : durant la nuit le vent s’est levé. Frappé par les rafales, notre refuge a été plongé dans le brouillard. L’horizon est définitivement bouché, rendant illusoire toute contemplation du lever de soleil.
Une descente abrupte mais rapide sous l’Alpine shelter
Préférant réaliser une boucle, nous empruntons un nouveau chemin pour regagner notre voiture. Bémol, il n’est pas balisé. Nous peinons d’abord à débusquer le bon passage pour descendre en douceur dans la roche depuis le refuge. Heureusement les cairns positionnés çà et là sont d’excellents repères et les conseils du duo de Français passé par là pour effectuer leur ascension la veille, achèvent de nous guider sur les premiers mètres.
Car très vite, il n’y a plus qu’un seul chemin possible, abrupte et dans le pierrier. Plus de 1 100 mètres de dénivelés négatifs. Sous nos pas, les pierres qui jonchent le sol se dérobent fréquemment. Nous en sommes quittes pour quelques chutes et bleus – surtout moi, à l’équilibre précaire. La progression est finalement rapide, et en moins de 2 heures nous avons rejoints la forêt et notre point de départ. Il n’est pas encore midi et une nouvelle journée s’offre à nous.
Sur le mont Triglav, emblème de la Slovénie
Après une après-midi de détente au bord du lac Bled, à la beauté de carte postale, nous entreprenons notre deuxième ascension phare du séjour : celle des contreforts du massif du Triglav (« les trois têtes » en slovène). Situé au cœur d’un parc naturel éponyme, son sommet a valeur d’emblème pour les Slovènes, qui l’ont même apposé sur leur drapeau. Culminant à 2 864 mètres, il est le plus haut du pays, et même de l’ex-Yougoslavie.
Nous n’envisageons cependant pas une ascension jusqu’à la tour Aljaz, le célèbre abri de secours cylindrique qui couronne ce sommet. Les derniers mètres pour y parvenir restent périlleux et nécessitent à notre sens un minimum d’équipements, si ce n’est au moins le port d’un casque, d’ailleurs obligatoire pour arpenter ce terrain. Et justement nous en sommes parfaitement dépourvus. La tour Aljaz, érigée en août 1895 par le prêtre et alpiniste Jakob Aljaz, attendra encore un peu.
Nous nous arrêterons au refuge Dom Planika pod Triglavom, à 2 401 mètres d’altitude. Une vue magnifique nous est déjà promis de ce promontoire, à condition que la météo soit plus clémente qu’au mont Skuta !
Jusqu’au Dom Planika pod Triglavom depuis Planika Blato
Là encore, nous grapillons quelques mètres de dénivelés positifs dans la forêt en partant du parking de Planika Blato à environ 1 080 mètres d’altitude (peu nous chaut les longues progressions dans les bois où toute vue sur l’horizon est obstruée). Nous ne coupons pourtant pas à quelques kilomètres de marche sous la frondaison des arbres.
Notre départ se fait au cœur de la brume, dans une ambiance fantomatique. Sous nos pas, le sol est tendre, la terre encore détrempée par les pluies. A plusieurs reprises, nous nous glissons sous les troncs des arbres tombés en travers du sentier.
Nous grimpons au milieu des mélèzes jusqu’à Planina Laz. Là, la forêt s’ouvre soudain sur un village de bergers avec ses maisons de bois sombre sous un ciel limpide. Très vite, nous retrouvons les blocs de calcaire et l’herbe drue roussie au soleil propres aux paysages d’altitude.
Nous faisons halte quelques instants au refuge Vodnikov dom na Velem polje, accroché sur le versant de la montagne. En ce milieu d’après-midi, la terrasse baignée de soleil est bondée. Avec sa source naturelle, il est aussi le dernier point d’eau librement accessible de l’ascension. Ça, nous l’ignorions à ce moment-là. Sinon au lieu de regarder les marcheurs se précipiter pour remplir leurs gourdes, nous aurions fait de même !
En contre-bas, la vallée se déploie, arborée. Au loin, sur la roche, on aperçoit déjà le but de notre expédition. Le chemin s’effectue ensuite à flanc de montagne. Sur les passages les plus exposés au-dessus du vide, des câbles métalliques guident nos mains le long de la paroi. Ainsi protégée, la marche s’avère plutôt aisée sur le terrain encore plat. Tandis que nous grimpons vers le col Konjsko sedlo, nous entamons une course contre les nuages qui déjà se massent dans la vallée et enserrent le pied de la montagne.
Réveil avec vue à 400 mètres du sommet du Triglav
Arrivés à la dernière intersection, plus de doute : c’est un mur de 300 mètres de D+ qui nous est promis pour conclure en beauté la randonnée. Le refuge du Triglav n’est accessible qu’aux plus méritants ! Pierres et poussière pour tout horizon.
Nous parvenons au refuge alors que le soleil entame sa plongée derrière la montagne. Les nuages ont formé une mer moutonneuse dont émergent les hauts sommets aux alentours. Et nous ne sommes pas les seuls à profiter de cette vue saisissante. Des dizaines de randonneurs, lourdement équipés pour certains, arpentent le même promontoire que nous. Ce soir-là, l’ambiance est à la fête dans quelques groupes de joyeux drilles, fiers d’avoir réussi leur ascension jusqu’au Triglav 400 mètres plus haut. La soirée, bien arrosée, s’étire pour eux jusque tard dans la nuit. Au rythme des chants pour le plus grand bonheur de leurs voisins. On vous avait dit que les boule-quiès était le must have des nuits en refuge… ? D’autant plus pour nous qui nous avons dans l’idée de nous lever peu avant le soleil.
A 6h20, nous sommes sur le pied de guerre, encore un peu groggy quand nous enfilons en vitesse de multiples épaisseurs pour sortir. Par la fenêtre nous voyons déjà danser les lumières des lampes frontales au sommet du Triglav. Ceux-là sont partis au cœur de la nuit pour goûter au mieux le spectacle. A leur place, mieux vaut avoir le pied caprin.
Déjà, l’aube rosit le ciel. Un petit troupeau de moutons nous a précédés devant le refuge et bêle doucement dans l’aurore. Soudain, le ciel s’enflamme. Les précipices autour de nous restent invisibles, baignés dans les nuages. Cette vue valait tous les réveils, et sûrement aussi toutes les nuits dans un refuge où l’eau est denrée rare et les douches inexistantes.
Passage dans la vallée des 7 lacs
Notre descente se fera par la vallée dite des 7 lacs, en raison des nombreux lacs, éphémères ou permanents qui la parsèment. Il est l’un des itinéraires de randonnée les plus célèbres du pays. Durant les premiers kilomètres, le parcours conserve son aspect minéral jusqu’au col Miseljski Konec. La température monte vite alors que le soleil recouvre notre trajectoire. Et belle découverte, la descente dans la vallée est plus douce que nous ne l’aurions cru initialement.
Quant aux lacs, le premier croisé a des allures de marais asséché, mais a conservé son bleu d’opale. Puis viennent les green lake, black lake, great lake… leur taille va croissant alors que nous perdons en altitude.
Au style des marcheurs croisés à l’équipement redoutablement plus léger voire quasi inexistant, nous comprenons que nous nous rapprochons sensiblement de l’arrivée. Nous déjeunons finalement sur les bords du lac Double, jouxtant l’immense refuge Koca pri Triglavskih jezerih. Nous cherchions à conserver notre tranquillité. C’est raté. Familles et amis ont mis à profit ce début de week-end à la météo clémente pour entreprendre une randonnée à la journée. Le sentier qui serpente ensuite entre les arbres est majoritairement doux. Mais les derniers kilomètres sont les plus éprouvants. Fatigue, chaleur. La descente semble ne plus finir. Nous effectuons une dernière descente au milieu des pins jusqu’au point de départ. Là, au milieu des voitures garées, un renard joue les comités d’accueil incongru. Il s’approche des groupes, peu farouche, en quête d’une pitance à l’évidence. Nous ne nous attardons pas longtemps. Car il nous reste de fait quelques heures de route pour arriver au refuge du soir à Kofce. Celui-ci nous servira de point de départ pour notre dernière randonnée.
Veliki Vrh, une randonnée sur les crêtes à la frontière entre la Slovénie et l’Autriche
Le refuge de Kofce n’est qu’à quelques centaines de mètres de la route. Une route de forêt, pas franchement idéal pour les amortisseurs de notre voiture, mais nous parvenons sans grand mal à rallier le point que nous nous étions fixés pour nous garer. Là un peu caché, démarre le sentier de randonnée. Nous serrons dans nos sacs le maximum de nos affaires : réchaud, provisions pour le petit déjeuner, affaires de change et bien sûr… tout le matériel photo de Séb. Ils pèsent soudain lourds sur nos épaules déjà lassent de la journée de marche. Le topo que nous avons consulté nous promet une demi-heure de marche pas plus.
Nous montons dans les bois, entre les racines noueuses des arbres. Très vite à mon plus grand soulagement, nous entrons dans une prairie. Le refuge de montagne est là, magnifique dans le crépuscule naissant, avec son immense terrasse qui s’étire devant lui. Ce soir-là, le repos est bien mérité. Nous goûtons avec délectation les soupes roboratives du lieu. Les sanitaires restent sommaires, mais point positif, nous échappons une fois de plus aux dortoirs communs.
Le lendemain, nous allons déguster notre petit déjeuner, seuls, juchés à quelques mètres sur la pente au-dessus du refuge pour profiter des premières lueurs. Le sentiment de liberté est total.
Un dernier thé aux herbes de montagne et nous partons. Cette fois-ci, il ne s’agit que d’une petite randonnée, réputée sans grande difficulté. Nous ne sommes qu’à 1h30 du sommet. Presque une mise en jambe.
Le sentier vers Veliki Vrh gravit doucement la pente, puis bifurque sur la gauche à flanc de montagne. L’herbe est rase et les passages ombragés inexistants. Parvenus sur la première crête, nous contemplons l’à-pic qui s’ouvre à quelques pas, sur l’autre versant. Nous sommes pile à la frontière entre la Slovénie et l’Autriche, comme le rappelle de discrètes bornes blanches. C’est grisant.
Le chemin se poursuit encore sur un ou deux kilomètres jusqu’au sommet. Et là dans ce lieu improbable, c’est un troupeau de moutons qui met l’animation comme la veille au Dom Planiska pod Triglavom. Nous ne trainons pas longtemps sur place. Les randonneurs arrivent par grappes. Nous empruntons le chemin du retour alors qu’un groupe d’une quinzaine de personnes grimpe en file indienne jusqu’à nous. De retour au refuge de Kofce, l’ambiance n’a plus grand-chose à voir avec celle du matin : la terrasse est recouverte de tablées compactes, accompagnées d’un niveau sonore soudain décuplé. Nous renonçons à déjeuner sur place et reprenons la voiture.
Nous quittons les montagnes : direction la côte adriatique et la ville de Piran à l’architecture vénitienne. Mais ça, c’est une autre histoire.
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